Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mademoiselle Jung
20 septembre 2014

Le Mémoire : Etape 1

 

20131003_113222

Petit rappel pour ceux qui l’aurait oublié,

l’année de Master rime avec Mémoire (si, si, jvous jure !).

 

Et qui dit Mémoire dit dépression intense de la part de l’être qui le rédige, j’ai nommé : l’étudiant !

Et c’est maintenant que la longue aventure débute. Une course effrénée contre le temps et les éléments. Une ascension douloureuse et vertigineuse où finalement vous êtes bien seul face à votre but ultime : Finir ce fout* mémoire !

Attention, ceci n’est pas un chemin-type pour réussir à écrire facilement son mémoire.

Je vois ces articles comme le récit d’une expérience et la pose par écrit de mes réflexions à propos de cette chose évanescente et si étrange qu’est le mémoire de recherche.

 

Etape 1 : Le Sujet

 

Nous remontons en janvier 2014, je suis à la recherche d’un sujet pour mon mémoire.

Le problème… C’est que je n’ai jamais fait ou même approché un mémoire !

Kézako que cette chose bizarre ?

J’ai le souvenir qu’en avril-mai, toutes mes amies avaient déjà choisi leur sujet de mémoire. Je suis donc bien dans les temps.

Après avoir réfléchi à thème qui me tenait réellement à cœur et regardé plus ou moins ce qu’il pourrait être intéressant de travailler en vue de mon projet professionnel, je me suis aiguillée vers quelques pistes.

Je pensais naïvement qu’il fallait trouver un sujet qui nous passionnait et que l’on pourrait présenter avec fierté à un entretien d’embauche.

Par exemple : « Matte un peu ça l’employeur, j’ai bossé pendant un an à l’apport des contes de Perrault sur l’évolution psychologique de l’enfant ! Maintenant t’es obligé de m’embaucher dans ta maison spécialisé littérature de jeunesse ! Et vlan ! ».

Ouais, ça c’est la classe !

 

Après avoir trouvé une direction, j’ai donc cherché un professeur de mon université et de ma filière spécialisé dans mon sujet. Pardon ? ça n’existe pas ? Ah… Bon bah dans ce cas on va contacter ce professeur-là, dont la spécialisation est quand même assez proche.

Réponse : « Quand vous aurez un vrai sujet contactez-moi. »

Car je pensais ENCORE naïvement que les professeurs savaient que les étudiants sortant de licence n’avaient jamais fait de mémoire et que par conséquent, ces mêmes étudiants ne savaient pas comment s’y prendre. Les professeurs, emportés par cette volonté de transmission du savoir et ce sentiment de responsabilité envers ses élèves, donneraient des pistes, aiguilleraient forcément les âmes en peine… Mais non cocotte ! Il va falloir trouver la problématique exacte et le corpus exact avant de pouvoir le proposer sur un plateau d’argent à un de tes professeurs.

C’est ça la réalité !

C’est donc 6 mois de recherche qui s’enclenchèrent pour moi. Sur ma liste :

  • Développer mon idée et en faire une problématique
  • Trouver un corpus de texte sur lequel travailler
  • Commencer à chercher des notions intéressantes dans ces mêmes livres pour étayer mon thème.
  • Contacter des professionnels en rapport avec mon sujet qui accepteraient de m’aider et répondre à mes potentielles questions au cours de l’année.

 

C’est donc après ce travail de longue haleine que je suis retournée vers mon petit professeur, présentant mon bien aimé projet.

Réponse : « Votre sujet ne mènera à rien. Revenez me voir quand vous aurez une VRAIE idée de mémoire ».

 

Et là, tout s’écroule et c’est la panique.

Mon sujet est refusé et je réalise que ce fameux sujet de mémoire, à défaut d’être le sujet de mes rêves, devra être sur un thème qui ne me rebute pas trop… Du moins j’espère.

Janvier + 6 mois = Juin.

Je suis bien loin d’avril-mai. Je suis en retard par rapport aux autres.

C’est la catastrophe !

L’année se termine et les professeurs ne sont plus joignables !

Je n’en suis même plus à vouloir un sujet que j’aime, mais juste un sujet ! Qu’au moins on me laisse travailler sur quelque chose et que je puisse aller en mémoire…

C’est donc totalement déprimée que j’attaque l’été.

Dans deux mois ce sera la rentrée, je n’ai aucun sujet et je prie pour qu’il reste encore quelques professeurs aptes à accepter des élèves retardataires

Publicité
Publicité
Commentaires
Mademoiselle Jung
Publicité
Archives
Publicité